Accord Toltèque numéro trois : ne faites pas de suppositions.
Durant le mois de septembre, l’équipe d’A2 by Valérie Dax vous propose une série d’articles sur le thème des 4 accords toltèques : mais qu’est-ce que cela signifie exactement ?
Miguel Ruiz est un auteur mexicain, chamane et enseignant, né en 1952. C’est lui qui a écrit le best-seller « Les 4 Accords Toltèques », qui s’est vendu en des millions d’exemplaires à travers le monde. Dans ce livre, il parle des contrats que nous concluons avec nous-mêmes : ceux-ci sont les plus importants à suivre, car ils définissent nos valeurs et ont un impact direct sur notre état émotionnel à long terme.
Il définit ces contrats comme des « accords », à suivre en toutes circonstances afin de trouver le chemin vers le bonheur et la liberté.
Aujourd’hui, nous vous parlons du troisième Accord toltèque : Ne faites pas de suppositions.
Dans la communication, il y a toujours un message. Ce dernier est transmis par un émetteur, et reçu par un récepteur. Le message est fait de mots, de non-verbal, et aussi de l’éducation de l’émetteur qui va le construire de la manière dont il apprit à construire ses dialogues.
Celui-ci est également le fruit des pensées de celui qui le transmet, à propos de quelque chose qui est lié à une ou plusieurs observations. Celles-ci sont liées à des faits qui sont perçus par un être subjectif, et qui sont perçus différemment en fonction de la personne qui est présente.
Les pensées sont traduites en mots, qui sont énoncés.
Lorsqu’il est envoyé, le message est reçu par quelqu’un qui va entendre celui-ci, mais pas forcément l’écouter. De plus, les mots ne transmettent pas exactement les pensées, qui elles-mêmes ne transmettent pas exactement les observations. L’éducation du récepteur joue également un rôle, car celui-ci percevra le message différemment en fonction de ses apprentissages sociaux.
A chaque étape du chemin, il y a de nombreuses interférences,
et ceci nous amène au troisième Accord Toltèque :
Il ne sert à rien de faire des suppositions, car ce n’est jamais la vérité.
Donner des intentions qu’on ne connait pas ou qui n’ont pas été claires à l’autre est la source principale de tous les conflits qui existent.
Ce n’est jamais exactement ce qui s’est passé ou ce que l’autre a voulu dire/faire/montrer.
Comment éviter ce piège ? En suivant ces quelques conseils, la plupart des conflits et des ressentiments pourront être évités.
1. Si vous n’êtes pas sûr·e des intentions de l’autres à votre égard, prenez votre courage à deux mains et allez communiquer.
Soyez clair·e, concis·e, sans ambiguité. Utilisez les mots qui vous semblent les plus appropriés.
2. REFORMULEZ, précisez.
3. N’ayez pas peur de vos sentiments, dites-les. Sinon, l’autre vous donnera des intentions qui ne sont peut-être pas les vôtres.
Dans le domaine de l’amour, on a tendance à se dire que l’autre sait comment nous faire plaisir, qu’il connait ce que nous voulons, qu’il répondra à nos attentes sans même qu’on ait à le lui dire.
Rien n’est moins vrai : les couples qui durent sont ceux qui ont réussi à établir une communication franche, sincère et sans tabous.
Vous n’êtes pas sûr·e qu’il/elle ait la même vision du couple que vous ?
Communiquez, posez-lui des questions franches et directes, réfléchissez ensemble et reformulez vos projets à deux.
Suivez-nous la semaine prochaine pour le dernier Accord toltèque, et continuons ensemble notre chemin sur l’autoroute du développement personnel…parce qu’il est essentiel d’être un célibataire heureux si on veut un jour vivre mieux à deux !