Est-il indispensable d’être en couple pour être heureux.se ?
A l'agence matrimoniale a2 rencontres, nous vous parlons souvent de votre bien-être en tant que célibataire, afin de pouvoir trouver un équilibre et une vie sereine à deux.
Nous pensons profondément que si vous arrivez à prendre soin de vous, vous rayonnerez et vous pourrez prendre soin de votre couple.
Pourtant, ce n’est pas forcément ce qui est véhiculé dans les médias : est-il indispensable d’être en couple pour être heureux.se ?
Quelques pistes de réflexion dans cet article.
1. Le concept d’une vie réussie
« Vous l’aurez remarqué, une vie réussie repose sur des injonctions aussi paradoxales qu’irréalistes.
Être une femme fatale et une bonne mère,
une femme accomplie au travail et orchestrer son foyer d’une main de maître,
avoir un corps de rêve tout en étant discrète sont autant de messages subliminaux véhiculés par les médias et tout ce que l’on reçoit au quotidien. »[1]
Pour l’homme célibataire, les critères sont également contraignants : il faut assurer professionnellement, assurer auprès de sa femme et avoir un beau portefeuille.
Or, si on réfléchit, il y a autant de façons de vivre que de personnes sur la terre. Selon les psychologues, pour avoir une vie réussie, il faut aligner ses propres désirs profonds, ses motivations premières, avec la réalité.
Inconsciemment, si on se claque sur ce modèle que la société veut nous imposer, on peut garder une certaine rancœur envers nos proches, d’une manière inconsciente, parce qu’on pense qu’on est dans l’obligation de correspondre à ce schéma, y compris dans nos relations avec eux.
2. Le couple et le célibat chez les femmes d’un point de vue psy
Plusieurs études ont été menées afin de comparer les motivations des femmes et des hommes à s’aventurer dans une vie à deux.
Si les mœurs ont beaucoup changé, notamment par rapport au mariage, les objectifs des femmes sont sensiblement les mêmes, lorsqu’elles se lancent dans un couple : « les femmes s’engagent dans une vie de couple pour des raisons qui ne semblent pas radicalement différentes de ce qu’elles étaient pour les générations précédentes : il s’agit de fonder une famille ou de donner sa chance de devenir pérenne à une histoire, dès lors qu’elle aura pris les couleurs d’une “histoire d’amour”. [2]
Néanmoins, l’émancipation de ces dernières au niveau matériel et financier a permis à certaines de choisir d’autres voies, passant par le couple ou pas : on parle de la figure féminine de « la célibataire » : désormais, l’amour n’est plus une nécessité mais un choix.
« Disposer de son corps et donc choisir ou refuser le mari, l’amant et l’enfant mena à des batailles dont les résultats dessinèrent une nouvelle figure féminine, celle de la célibataire qui, sans être hors activité sexuelle, n’en est pas pour autant engagée dans une vie matrimoniale.
La célibataire est une femme “non sexuellement liée” à un homme dont elle ne dépend pas non plus sur le plan matériel pour subsister.
Cette figure de célibataire, socialement valorisée, rend compte d’un avenir que les femmes peuvent désormais s’imaginer ne passant pas forcément par les volontés d’un homme, qu’il soit mari, père, fils ou frère.
De même a-t-elle contribué à accréditer l’idée que s’engager dans la maternité comme dans la vie de couple ne résultait plus de pressions économiques, sociales ou morales mais relevait d’un choix contingent.
Une vie de femme épanouie peut aujourd’hui s’imaginer aussi hors du mariage et de la maternité. »[3]
Peut-on être épanoui.e sans être en couple ?
Ce qui est certain, c’est que face à un éventail de possibilités, certain.e.s choisissent d’investir en eux/elles avant d’investir dans une union.
Etre bien avec soi-même avant d’être bien à deux.
Et vous qu’en pensez-vous ?
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Conseil de notre psychologue Diane, agence matrimoniale a2 rencontres
[1] https://teles-relay.com/2021/06/04/est-il-normal-quune-femme-de-40-ans-soit-celibataire-et-sans-enfants-sante-plus-mag/
[2] Soir d’été à Mougins, Une approche psychanalytique de l’engagement amoureux, José Morel Cinq-Mars, Informations sociales, 2005/2, n°122, PP.28-36
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[3] Soir d’été à Mougins, Une approche psychanalytique de l’engagement amoureux, José Morel Cinq-Mars, Informations sociales, 2005/2, n°122, PP.28-36.