Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle.
Accord toltèque numéro deux: Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle.
Durant le mois de septembre, l’équipe d’A2 by Valérie Dax vous propose une série d’articles sur le thème des 4 accords toltèques : mais qu’est-ce que cela signifie exactement ?
Miguel Ruiz est un auteur mexicain, chamane et enseignant, né en 1952. C’est lui qui a écrit le best-seller « Les 4 Accords Toltèques », qui s’est vendu en des millions d’exemplaires à travers le monde. Dans ce livre, il parle des contrats que nous concluons avec nous-mêmes : ceux-ci sont les plus importants à suivre, car ils définissent nos valeurs et ont un impact direct sur notre état émotionnel à long terme.
Il définit ces contrats comme des « accords », à suivre en toutes circonstances afin de trouver le chemin vers le bonheur et la liberté.
Aujourd’hui, nous vous parlons du deuxième accord : Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle.
Il arrive fréquemment qu’on reçoive des jugements sur nos actions, des conseils pas toujours avisés, ou que les autres personnes ne répondent pas comme on voudrait aux messages que nous leur envoyons.
Dans tous les cas, il est important d’essayer de se détacher du comportement de l’autre : en effet, l’opinion d’autrui est liée à l’histoire personnelle de la personne et ne reflète jamais votre réalité, mais bien la sienne.
On reproche souvent à l’autre ce qu’on se reproche secrètement à soi-même.
Comment appliquer cet accord ?
1. Ne pas se focaliser sur soi-même mais bien sur l’autre
Si l’autre a un comportement ou une parole qui ne vous plaît pas, vous pouvez essayer de comprendre ce que cela dit de lui/elle, parce que ce comportement ou cette parole vient de lui/elle :
Qu’est-ce que ça signifie de cette personne ?
Si elle me traite mal, est-ce que cela veut dire que c’est la façon qu’elle a apprise de traiter les gens ? Est-ce que cela reflète une blessure d’orgueil ?
Si elle cherche le conflit avec moi, est-ce sa colère qui s’exprime ?
2. Arrêter de croire que les autres nous connaissent mieux que nous-même
Le jugement d’autrui n’est que le reflet du point de vue de cette personne, ce n’est jamais la réalité.
On se connait mieux soi-même que n’importe qui d’autre.
3. Remettre en question les jugements reçus durant l’enfance
Sans le vouloir, tout parent apporte des jugements positifs et négatifs sur son enfant.
On les intègre sans le vouloir, et sans s’en rendre compte.
Un exercice intéressant à faire est d’essayer de dégager les adjectifs que nos parents nous ont donné durant l’enfance et de nous poser la question : suis-je d’accord ou pas avec cet adjectif ?
Suis-je vraiment quelqu’un d’extraverti et de fonceur ?
Suis-je vraiment une tête en l’air ?
Les trouver et travailler dessus est la meilleure façon de s’en libérer.
4. Utiliser les bons mots
Pour réagir au comportement ou à la parole de l’autre, on peut lui renvoyer ceci :
Pourquoi me dis-tu cela ?
Pourquoi penses-tu cela ?
Comment aurais-tu voulu que cela se passe ?
Avec ces 4 manières de fonctionner, on est dans l’ouverture et dans l’échange.
Chacun a des qualités et de défauts, c’est ce qui fait que le monde est empli de diversité et c’est ce qui le rend intéressant.
Suivez-nous la semaine prochaine pour le troisième Accord Toltèque…
On se connait mieux soi-même que n’importe qui d’autre. N'ayez plus jamais peur des critiques