Comment être un séducteur ?
On s’imagine que c’est compliqué mais avec un peu d’entrainement et de la patience on y arrive.
Tous les grands séducteurs ont eu des déboires et se sont entraînés. Vous ne montez pas un escalier d’un seul pas, vous le montez marche après marche !
Avoir de la pratique vous aidera. Entraînez-vous à parler a des inconnues, à sourire, à juste dire bonjour sans avoir peur.
Soyez le plus naturel possible. Sinon vous allez jouer une comédie et montrer un autre personnage. C’est de vous qu’elle devrait tomber amoureuse et non du personnage imaginé.
Pour séduire une femme efficacement, vous ne devez pas la draguer, ça fait ringard. Juste envie de la connaître sans rien attendre en retour.
Restez vous-même, restez simple et souriez souriez, souriez …
Pour être attirant et rayonner, soyez bien dans votre peau. Sachez et acceptez qui vous êtes. C’est le point de départ. Connaissez vos atouts, amusez-vous de vos petits défauts. Soyez heureux seul sans avoir besoin d’avoir une femme à tout prix pour l’être. Un homme bien dans sa peau et heureux de vivre est attirant. Faites des choses que vous aimez et ayez des projets. Vos loisirs préférés, voir des amis, votre famille, écouter la musique que vous aimez, faire des grandes ballades (important pour avoir bonne mine) organisez-vous une vie saine, mangez bien, dormez bien. Ayez des projets intéressants, une visite, un voyage, préparer un reportage photo sur un sujet au fil des saisons, un déménagement, un nouveau boulot…
Attention, portez une eau de toilette légère qui ne masque pas votre odeur naturelle.
·Ne cherchez pas à être un séducteur parfait.
Tentez l’expérience sans avoir peur de l’échec.
Il y aura des échecs et ces échecs vous aideront à peaufiner votre façon de faire suivant le genre de femmes que vous aborderez.
C’est sur le terrain que vous apprendrez, avec des succès et des échecs !
Article :
Je ne sais pas draguer
Ils bafouillent, rougissent, accumulent les maladresses… La simple idée de séduire leur fait perdre tous leurs moyens. Pourquoi cette paralysie et comment surmonter ces blocages ?
Plutôt à l’aise en d’autres circonstances, Benoît, 35 ans, est pris d’une timidité maladive dès qu’il est question de séduction : « Je n’ose pas regarder la fille dans les yeux, je deviens muet, idiot… Un vrai charlot de la drague. »
Mon image de moi est déformée. Généralement, faute d’avoir été valorisés par un regard parental soutenant, les inhibés de la séduction se voient fades, sans attrait, lourds ou, pire, repoussants, attribuant à autrui un jugement tout aussi sévère. Pour eux, par définition, les autres sont mieux. « À côté des filles canons, je ne fais pas le poids, confesse Charlotte, 26 ans. Je préfère le rôle de la bonne copine, loin de toute séduction. » Or, souligne Jean Cottraux, psychiatre et psychothérapeute comportementaliste, auteur d’À chacun sa créativité (Odile Jacob, 2010), « séduire ne nécessite pas d’être beau, il s’agit surtout de faire comprendre à l’autre que je le désire et de l’amener à me désirer ». Et, dans ce but, il convient d’avoir intégré les codes, les rites que la société, l’époque prescrivent aux individus en fonction de leur âge et de leur sexe. Loin d’être naturelles, nos identités sexuelles sont des constructions psychiques et culturelles. Une jolie fille peut séduire en jouant les idiotes. Un homme, jamais.
Je manque d’empathie. Pour séduire, comme pour valser, il faut être deux. D’une certaine façon, « l’un est le chasseur, l’autre est la proie », comme le rappelle Gonzague Masquelier, gestalt-thérapeute et auteur de La Gestalt aujourd’hui, choisir sa vie (Retz, 2008). Il ne s’agit pourtant pas d’oublier la dimension ludique de l’opération. S’imaginer que désirer s’oppose à la tendresse et au respect, ou que séduire, c’est manipuler ou se faire manipuler, interdit bien sûr d’être à l’aise en situation de « drague ». Ensuite, certains, face à un partenaire potentiel, semblent incapables de compter jusqu’à deux. « Égocentrés », peu empathiques, ils se lancent dans de longs monologues, et sont toujours très étonnés que le partenaire ne donne pas suite : ils n’ont même pas senti combien il s’ennuyait.
Je revis des peurs d’enfants. « Face à une femme, je perds toute mon assurance, je redeviens petit garçon, impuissant », admet Thomas, 38 ans. Les jeux de la séduction renvoient à la capacité que nous avons eue (ou non) d’intéresser papa et maman. « Si la mère, premier amour pour les deux sexes, s’est montrée distante, l’individu adulte, rivé à sa place d’enfant, revit sans cesse sa souffrance d’autrefois », note Gonzague Masquelier. Pour certains, séduire est honteux, sale, car, inconsciemment, leur sexualité reste associée à l’interdit et à la culpabilité. Ou encore « la drague ranime-t-elle l’angoisse enfantine de se détacher de figures parentales idéales et indétrônables », observe Didier Lauru, psychiatre et psychanalyste. Les choses se compliquent encore davantage quand, après avoir divorcé, l’un des parents s’est installé avec un partenaire de l’âge de ses enfants. Difficile alors pour eux de se situer en tant qu’êtres sexués sans que séduction rime avec inceste.
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